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lundi 28 février 2011

"Egypt imposes travel ban on Mubarak "

"Egypt on Monday imposed a travel ban on ousted President Hosni Mubarak and his family, and froze his assets in the country, according to judicial officials. The decision also applies to his wife Suzanne, his two sons, Ala and Gamal, and their wives.

Mubarak stepped down on 11 February after weeks of protests, handing control over to the army. He is in the Egyptian Red Sea town of Sharm el-Sheikh.

On 21 February, Egypt's prosecutor general Abdel Magid Mahmud requested a freeze on the foreign assets of the former president and his family.

France said last week that it would back the Egyptian request. Switzerland, which froze Mubarak's assets within hours of his resignation, previously said the former president had "tens of millions of francs" in Swiss financial institutions.

Mubarak has not been seen publicly since he stepped down.
"
http://www.english.rfi.fr/africa/20110228-egypt-imposes-travel-ban-mubarak

jeudi 10 février 2011

Egypt: "En Egypte les manifestants encerclent le Parlemen...

Egypt: "En Egypte les manifestants encerclent le Parlemen...: "'Par RFI Les manifestations se poursuivent en Egypte et la mobilisation s'intensifie notamment au Caire où les opposants à Moubarak n'occup..."

"En Egypte les manifestants encerclent le Parlement "

"Par RFI

Les manifestations se poursuivent en Egypte et la mobilisation s'intensifie notamment au Caire où les opposants à Moubarak n'occupent plus seulement la place Tahrir. Des centaines de personnes encerclent depuis le 9 février, le Parlement ainsi que le siège du gouvernement. Malgré tout, le pouvoir n'a pas fait de concession et a prévenu que l'armée interviendrait en cas de chaos.

Avec notre envoyée spéciale au Caire, Catherine Monnet

La nuit tombe, c'est l'heure de la prière du soir. Plusieurs dizaines d'hommes se sont alignés dans la rue de l'Assemblée du peuple en direction de l'est. Des dizaines d'autres restent allongés ou assis dans des tentes de camping qu'ils ont installées quelques heures plutôt dans cette rue qui dessert le Sénat, le bâtiment du Parlement et le siège du gouvernement. Le ministère de l'Intérieur n'est pas loin non plus. L'endroit n'a bien sûr pas été choisi par hasard.

« C’est un endroit très stratégique. Cela va paralyser en fait l’Etat parce que c’est là où toutes les décision sont prises », affirme un manifestant.

Notre dossier spécial
Devant des canons à eau à la sortie d'une mosquée, le 28 janvier 2011.
04/02/2011
L'Egypte dans la tourmente
Le nouveau Premier ministre Ahmed Chafik a tenté en vain dans la matinée du 9 février de rejoindre son bureau. Le prochain Conseil des ministres devra se tenir dans un autre lieu. Pour l'instant, les manifestants se contentent de cette occupation symbolique et n'envisagent pas une seconde de forcer les grilles du Parlement sur lesquelles ils ont simplement posé une banderole : « Fermé jusqu'à la chute du régime ».

« Entrer à l’Assemblée, ça c’est pas possible. On n’est pas en France ici. On aimerait bien, mais on n’est pas en France » insiste un jeune. « Vous l’avez déjà fait, vous. Vous avez déjà fait tomber vos rois etc… Ici pour le moment, ce n’est pas possible ».

Cette occupation symbolique et pacifique se fait pour l'instant avec l'accord tacite des militaires. Les manifestants ont reçu au petit matin la visite du numéro 2 de l'armée. Le général Sami Enan leur a assuré la neutralité des soldats tant qu'il n'y aura pas de violence. Et pour l'instant, l'ambiance est plutôt festive.

« On ne va pas partir, c’est lui qui doit partir » scandent en chœur les manifestants.

Avec notre envoyée spéciale au Caire, Catherine Monnet

La France sous le feu des critiques

Au milieu des banderoles qui réclament le départ du président Moubarak, sur la place Tahrir, un slogan détonne. Il est écrit en français. Un manifestant s’explique :

« J’ai marqué : "je demande à François Fillon de nous rembourser notre argent. Moubarak l’a invité à faire sa croisière, un jet privé, mais il n’aurait jamais dû accepté cette invitation." »

Cet homme d'affaires cairote et son ami franco-égyptien n'en veulent pas uniquement au Premier ministre français. François Fillon n'est a priori pas le seul à avoir profité des largesses du régime de Hosni Moubarak :

« Et Mitterrand. Avant son décès, il est passé à Assouan ! Sarkozy avec Carla, sa femme, est venu il n’y a pas longtemps. » Il était aussi invité ? « Vous savez, on ne sait rien mais avec la générosité de notre président ... Ce n’est pas son argent. Il invite avec l’argent du peuple. D'où ce slogan : "Remboursez-nous l’argent du peuple" ».

Les Français ne sont pas les seuls à être montrés du doigt sur la place Tahrir. Le sentiment dominant est que les Occidentaux dans leur ensemble ont fermé les yeux. Et ils ont soutenu la dictature, quand ils n'en n'ont pas profité, même, au détriment des Egyptiens qui ont payé le prix fort.

Le sujet est d'autant plus sensible que les journaux depuis quelques jours commencent à révéler d'énormes scandales de corruption et que la fortune de la famille Moubarak, qui n'était qu'un simple officier de l'armée, il y a trente ans, vient d'être estimée entre 40 à 70 milliards de dollars. Un chiffre choquant pour les Egyptiens, dont plus de la moitié vivent avec moins de 2 dollars par jour :
« C’est pour cela qu’on en a marre. Khlas, terminé »."
http://tamtaminfo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=5538:niger-elections-2011-hama-amadou-et-son-parti-apportent-leur-soutien-a-issoufou-mahamadou&catid=44:politique&Itemid=61

mercredi 9 février 2011

"US urges quicker change, but Egypt rejects 'hasty' reforms "

"By RFI

The United States has called for Egypt to immediately lift an emergency law and launch democratic reforms as protests on Tuesday appeared to gain momentum in the now three-week-old revolt against President Hosni Mubarak’s regime.

Dossier: Revolution in Egypt
But Mubarak's newly appointed deputy warned that hasty reforms could bring "chaos".

In a phone call to Egyptian Vice President Omar Suleiman, US Vice President Joe Biden renewed an appeal for "immediate" and "irreversible" political change, including a wider dialogue with the opposition, a White House statement said.

He also called for Egypt to immediately rescind an emergency law, which it is thought gives the government power to deny basic freedoms.

Suleiman, speaking to local reporters, warned against hasty reforms and said only dialogue and "a programme of continuous steps" could lead to change.

"The second, alternative way, would be a coup - and we want to avoid that” he said, according to the official MENA news agency.

Suleiman said the government would continue talking with opposition groups but affirmed that “there will be no ending of the regime, nor a coup, because that means chaos".

Earlier, the regime had issued a decree forming a committee to oversee constitutional changes ahead of elections due in September.

In other concessions, Mubarak, who has been in power for 30 years, says he will not stand for re-election and on Monday pledged to raise public-sector wages by 15 percent.

But many protestors facing mass unemployment, inflation and repression under Mubarak, only see a future of despair and are demanding the president’s immediate departure."
http://www.english.rfi.fr/africa/20110209-us-urges-quicker-change-egypt-rejects-hasty-reforms

"Le soulèvement anti-Moubarak entre dans sa troisième semaine "

"Par RFI

L'opposition égyptienne a démontré une nouvelle fois sa capacité à mobiliser les foules alors que le mouvement pour exiger le départ du président Hosni Moubarak est entré dans sa troisième semaine. Des dizaines de milliers de manifestants ont afflué le 8 février vers la place Tahrir du Caire, où campe depuis quinze jours un noyau d'irréductibles. Après avoir annoncé pour le 1er avril, une augmentation des retraites et des salaires pour les fonctionnaires et fait libérer 34 prisonniers politiques, le président égyptien lui, a décidé aussi la création d'une commission chargée d'amender la Constitution, dans le cadre du dialogue national entamé dimanche avec l'opposition y compris les Frères musulmans. Des mesures reçues plutôt fraichement par les manifestants.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110209-le-soulevement-anti-moubarak-entre-troisieme-semaine

mardi 8 février 2011

"En Egypte, le régime tente de diviser la population "

"Par RFI

Plusieurs milliers de personnes étaient toujours présentes mardi 8 février sur la grande place Tahrir du Caire alors que la révolte contre le président Hosni Moubarak entre dans sa troisième semaine. Le régime semble vouloir gagner du temps : il a annoncé lundi des hausses de salaires et une enquête sur les violences. Il tente également d’opposer ceux qui manifestent et ceux dont le travail est perturbé par la contestation. La mobilisation, toutefois, ne faiblit pas.
"
http://www.rfi.fr/afrique/20110208-egypte-le-regime-tente-diviser-population

"Washington appelle le futur gouvernement égyptien au respect des traités signés par le passé "

"Par RFI

La Maison Blanche s'est de nouveau exprimée sur la situation égyptienne. Barack Obama a estimé que le processus politique enregistrait des progrès. Son porte-parole a également appelé le 7 février 2011 tout futur gouvernement à respecter les traités actuels. Une allusion évidente au traité de paix signé avec Israël. La Maison Blanche affirme, par ailleurs, n'avoir aucun contact avec l'organisation des Frères musulmans.
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http://www.rfi.fr/ameriques/20110208-washington-appelle-le-futur-gouvernement-egyptien-respect-traites-signes-le-passe

"En Egypte, le régime tente de diviser la population "

"Par RFI

Plusieurs milliers de personnes étaient toujours présentes mardi 8 février sur la grande place Tahrir du Caire alors que la révolte contre le président Hosni Moubarak entre dans sa troisième semaine. Le régime semble vouloir gagner du temps : il a annoncé lundi des hausses de salaires et une enquête sur les violences. Il tente également d’opposer ceux qui manifestent et ceux dont le travail est perturbé par la contestation. La mobilisation, toutefois, ne faiblit pas.

Sur la place Tahrir, l’annonce de l’augmentation des salaires et des retraites a été accueillie dans l’indifférence. La raison est simple. Les manifestants sont majoritairement des chômeurs et des étudiants et non des salariés. Quant aux retraites, ils en sont bien loin puisque la plupart d’entre eux sont des moins de trente ans.

Notre dossier spécial
Devant des canons à eau à la sortie d'une mosquée, le 28 janvier 2011.
04/02/2011
L'Egypte dans la tourmente
En fait, la cible visée par le gouvernement est les dix millions de salariés de l’Etat et les retraités, ceux que le gouvernement appelle la majorité silencieuse. Une manière pour le pouvoir de creuser le fossé entre ceux qui travaillent et ceux qui manifestent.

Les médias étatiques n’oublient pas d’illustrer à chaque occasion comment les manifestations perturbent la vie quotidienne de millions d’Egyptiens et portent atteinte à l’économie, donc aux revenus de l’Égyptien moyen. Les plus touchés aujourd’hui sont les travailleurs temporaires liés au tourisme et qui commencent à être congédiés en masse. Si les touristes continuent à éviter l’Egypte, ils pourraient devenir des millions au chômage et sans revenus.

Les multiples tentatives de diversion du régime égyptien

C’est un rapport de force très instable et un jeu très nouveau, impossible avant le 25 janvier, avant l’entrée en scène politique de cohortes de contestataires place Tahrir.

Depuis, pour endiguer ce raz-de-marée populaire dans son domaine réservé, le pouvoir a tout essayé : l’intimidation, la force ou bien la séduction. Après les canons à eau et les balles en caoutchouc de la police, il a même fait donner la charge à une cavalerie de dromadaires et de chevaux avant de lancer des hommes à pied, armés de cocktails Molotov et même de fusils à laser.

Ceux qui ont fait leur service militaire en Egypte ont bien reconnu la tactique militaire qui consiste à envoyer des fantassins pour terminer le travail des chars d’assaut, chevaux mécaniques du XXIe siècle.

En tout cas ce jour-là, en résistant pendant des heures, la foule désarmée de la place Tahrir a fait vaciller le régime et, finalement, quoi qu’il advienne maintenant, une démocratie véritable, le pourrissement du mouvement de révolte ou bien sa récupération, plus rien ne sera jamais comme avant.

En bon guerrier, Hosni Moubarak l’a compris. Il tente encore des diversions en dénonçant par exemple un complot international et en attisant la peur du loup islamiste. Il a aussi démis son fils et ses amis. Il a même donné des têtes à couper dans les procès en corruption qui vont s’ouvrir. Trop peu, trop tard, le pouvoir lui a visiblement déjà glissé des mains.
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http://www.rfi.fr/afrique/20110208-egypte-le-regime-tente-diviser-population

dimanche 6 février 2011

"L'Egypte, à l'aube d'une treizième journée de mobilisation "

"Par RFI

En Egypte, des milliers de personnes étaient encore sur la place Tahrir cette nuit et réclamaient toujours le départ d'Hosni Moubarak. Mais les autorités parient sur une amélioration de la situation et sur un essouflement du mouvement. Alors que de nombreux Egyptiens reprennent le chemin du travail, la confrérie des Frères musulmans annonce des négociations avec le pouvoir en place.

Avec nos correspondants et envoyés spéciaux au Caire,

Notre dossier spécial
Devant des canons à eau à la sortie d'une mosquée, le 28 janvier 2011.
04/02/2011
L'Egypte dans la tourmente
Pour des millions d’Egyptiens, salariés et retraités, ce dimanche 6 février 2011 est synonyme d’argent. Ils n’ont pas été payés pour le mois de janvier en raison de la fermeture des banques depuis dix jours, par crainte des pillages. Le dimanche est le premier jour de semaine ; c'est donc aussi le jour de la reprise du travail dans toutes les administrations, les sociétés privées et les usines grâce à l'allègement du couvre-feu au Caire, à Alexandrie et à Suez.

Cette journée est aussi l’occasion pour les ménagères de remplir leur panier dans des magasins mieux achalandés et à des prix moins élevés que ceux pratiqués ces derniers jours. Ceux qui sont les impatients d’un retour à la normalité sont les travailleurs du secteur informel et les journaliers. Ils n’ont pratiquement rien gagné depuis le début de la crise et beaucoup survivent grâce à la solidarité des amis et voisins. A 7 heures ce dimanche matin, des milliers de travailleurs journaliers du bâtiment étaient sur les grandes places dans l’espoir que quelqu’un les engage pour la journée.

Des discussions vont s’engager entre les Frères musulmans et le pouvoir

Pour aller plus loin
En annonçant ces négociations, les Frères musulmans cherchent surtout l’effet d’annonce. Il s’agit de montrer à l’opinion publique qu’ils n’étaient pas la cause de la crise. Mais si la confrérie est prête à négocier, elle a quelques conditions préalables : le départ du président Moubarak, l’abrogation de l’actuelle constitution, la dissolution du Parlement et la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Le problème est qu’une fois ces conditions remplies, il n’y aura plus vraiment besoin de négocier et d’ailleurs avec qui ?

Mais le seul fait que les Frères se soient déclarés prêts à négocier est le début de quelque chose. La confrérie aurait pu tout simplement dire : nous ne négocierons pas avec ce régime. En fait, les Frères pourraient être en train de mettre la pression pour que le pouvoir fasse encore des concessions. Ils sont aussi en train de mesurer le degré de mobilisation. Si cette mobilisation ne faiblit pas ils camperont sur leurs positions ; dans le cas contraire il sera toujours termps d'aviser. La manifestation du « million » prévue ce dimanche en Egypte sera un bon test.

Les Etats-Unis prêts à donner plus de temps à Omar Souleimane pour préparer la transition

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

La position américaine ne cesse d’osciller entre le pouvoir en place et les manifestants. L’administration américaine serait maintenant prête à donner un peu plus de temps à Omar Souleimane pour effectuer une transition ordonnée au cours de laquelle éventuellement Hosni Moubarak pourrait se maintenir en place et préparer sa sortie dans la dignité.

Le vice-président américain Joe Biden a tout de même téléphoné à son homologue égyptien pour réclamer un programme de réformes concrètes avec un calendrier clair et des mesures immédiates prouvant que le gouvernement était sincèrement désireux de changer le système.

Le raïs pour sa part a trouvé un allié surprenant en la personne de Frank Wisner, l’ancien ambassadeur américain en Egypte , dépêché au Caire au début de la semaine pour le convaincre de démissionner. Wisner estime maintenant que le maintien de Moubarak a la tête du pays est vital pendant la transition. Le département d’Etat s’est empressé de déclarer que le diplomate parlait en son nom personnel et non en celui du gouvernement américain. Mais certains analystes partagent l’opinion de Frank Wisner, craignant que la vacance du pouvoir ne destabilise la région."
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110206-egypte-aube-une-treizieme-journee-mobilisation

mercredi 2 février 2011

"Egypt unrest: Protesters hold firm after violent day"

"The BBC's Jeremy Bowen has been following the day's events in Cairo
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Egypt Unrest

* Egypt unrest Live
* Lessons of history
* Anxious Israel
* Q&A: Egypt protests

Egyptian anti-government protesters remain entrenched in Cairo's main square, after at least three people were killed in clashes with supporters of President Hosni Mubarak.

Hundreds of people were also wounded as rival groups fought pitched battles in and around Tahrir Square, in the worst violence in nine days of protests.

The army has urged people to go home.

The protesters are demanding President Mubarak's resignation. He insists he will serve out his term.

His current presidential term, his fifth, ends in September.

The unrest has left about 300 people dead across the country over more than a week, according to UN estimates.

Cairo's Tahrir Square has been the main focus of the protests.

The BBC's Yolande Knell in Cairo says the situation there remained tense on Wednesday night, with fires burning outside the Egyptian Museum.
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At the scene
image of John Simpson John Simpson World Affairs Editor, Cairo

Pro-Mubarak groups have been pushing their way to the edges of Tahrir Square all afternoon.

Fights have been breaking out and large numbers of missiles - bricks, stones and bits of ironwork - have been flying through the air on both sides.

During the day, about half the demonstrators in the square slowly filtered out.

There are too few soldiers here to keep any kind of order. The most they can do is prevent the big numbers of Mubarak loyalists from getting into the square, bottling them up into huge groups on the edges.

From time to time in the side streets, big pro-Mubarak groups gather around people who have left the square, shouting at them and punching them.

There have been reports of people being knifed, but the casualties you mostly see are from the bricks and stones which have been raining down indiscriminately.

The net effect of the arrival in force of groups of Mubarak supporters seems to have been to strengthen the resolve of the hard-line demonstrators to stay inside the square. The gradual drift away from the square seems to have stopped.

For now, it is the only place where the demonstrators can feel more or less safe.

The violence began when thousands of supporters of President Mubarak surged into the square early on Wednesday.

One anti-government protester told the BBC that the pro-Mubarak activists had initiated the fighting.

"They started throwing stones at us," the man, named as Zaccaria, said. "Then some of us started throwing stones at them and then we chased them out of the square. They returned once again with the horses and the whips and the thugs."

Opposition supporters say many in the pro-government camp were paid by the authorities to demonstrate, and allowed into the square by the troops surrounding it.

The two sides pelted each other with stones in running battles lasting for hours.

Egyptian troops refused to intervene, but fired into the air to try to disperse people.

Egyptian Health Minister Ahmed Sameh Farid told the Associated Press news agency a member of the security forces died when he fell off a bridge.

Two other people died from unspecified wounds in hospital, he added. It was not clear whether they were critics or supporters of Mr Mubarak.

As darkness fell, people were seen throwing chunks of concrete and petrol bombs from rooftops on to the protesters below.

The clashes later died down, although there were petrol bomb incidents into the night. "
http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-12351831

"Egypte : les affrontements entre pro et anti-Moubarak se poursuivent "

"Les accrochages ont repris place Tahrir entre des milliers de pro et d’anti-Moubarak. Pavés et boules de feu sont échangés entre les deux parties. Des accrochages qui ont fait de nombreuses victimes comme en témoignent les ambulances qui ne cessent d’arriver aux abords de la place. L’armée qui tentait de créer une barrière entre les combattants a vu plusieurs de ses blindés touchés, sans dommages, par des cocktails Molotov. Le dernier bilan fait état d'au moins un mort et 600 blessés.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

Notre dossier spécial
Devant des canons à eau à la sortie d'une mosquée, le 28 janvier 2011.
02/02/2011
L'Egypte dans la tourmente
Les combats ont commencé dans l'après-midi après un assaut musclé des partisans du raïs. Les partisans du régime ont même lancé une charge surréaliste de cavalerie et de dromadaires.

On était comme au Moyen Age quand un château était pris d’assaut. Les deux parties ont échangé des jets de pavés, des projectiles extrêmement dangereux. Les Moubarakiens ont aussi utilisé des cocktails Molotov. Selon l’opposition, les partisans du président étaient épaulés par des policiers en civil et des gros bras loués pour l’occasion.

Un manifestant blessé à la tête sur la place Tahrir, le 2 février 2011.
02/02/2011 - Egypte
Violents affrontements au Caire : des centaines de blessés

Pourtant, la matinée avait commencé par des manifestations pacifiques. Place Tahrir se trouvaient les anti-Moubarak et la place Moustapha Mahmoud et la Corniche du Nil accueillaient les pro-raïs. Des partis d’opposition avaient même accepté de dialoguer avec le vice-président, le général Omar Souleimane. Mais tout a basculé quand les manifestants de la Corniche ont marché sur la place toute proche de Tahrir.

Le vice-président égyptien Omar Souleimane a appelé mercredi soir les manifestants à
rentrer chez eux et à respecter le couvre-feu. Condition première selon lui pour que le
dialogue avec l'opposition puisse commencer.



L'armée continue d'observer une certaine neutralité

L'armée a essayé d'intervenir à plusieurs reprises, ce mercredi 2 février 2011, en tirant en l'air, pour séparer les pro et anti-Moubarak. Mais globalement, elle est restée neutre. Pour preuve : cette image marquante en fin de journée d'un char planté au milieu des deux camps, avec des soldats regardant passer les jets de pierres au dessus de leur tête, sans intervenir.

Encore une fois, une position d'attente de l'armée, alors qu'on pouvait s'attendre à une réaction de sa part pour déloger les manifestants de la place Tahrir, le chef d'état-major leur ayant demandé dans la matinée de rentrer chez eux.

Assurer la transition politique

Ironie du sort, quand les affrontements ont dégénéré, ces mêmes manifestants ont appelé l'armée à l'aide pour les protéger des violences du camp adverse. Une armée sollicitée donc, mais qui pour l'instant ne bouge pas et ne dévoile pas ses intentions, alors que certains pensent qu'elle pourrait assurer la transition politique, après le départ de Hosni Moubarak.

Dans la soirée, le chef d'état-major de l'armée américaine, le général Mile Mullen, a même exprimé sa confiance en l'armée egyptienne pour garantir la sécurité dans le pays."
http://www.rfi.fr/afrique/20110202-egypte