Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Le périmètre du siège du gouvernement et du Parlement est devenu un vrai champ de bataille jonché de débris avec des bâtiments qui flambent. Un combat qui est loin de faiblir et dont l’issue reste incertaine avec charges policières et militaires et contre-attaques des manifestants. Des manifestants qui depuis trois semaines réclament le départ des militaires et la remise du pouvoir aux civils et qui s’opposent au gouvernement nommé par l’armée.
Leur sit-in devant le siège du gouvernement a obligé le Premier ministre Kamal el-Ganzouri et son cabinet à trouver un nouveau siège dans une banlieue du Caire. Ganzouri a condamné les manifestants qu’il accuse de sabotage et d’être manipulés par des parties qu’il n’a pas nommées.
Il a aussi affirmé que son gouvernement n’avait pas eu recours à la violence et ne le fera pas à l’avenir. Un discours rejeté par les manifestants qui accusent les forces de l’ordre d’avoir dépêchés des agents habillés en civil pour les bombarder de gros pavés et leur tirer dessus du haut des bâtiments gouvernementaux.
Les violences durent depuis pratiquement 48 heures, depuis que les autorités ont cherché à dégager le siège du gouvernement, pour que le Premier ministre puisse y siéger. Dans la nuit, il y a eu des jets de pierres, du haut de bâtiments publiques, sur les manifestants, qui ont répliqué par d'autres jets de pierres, et le bilan s’est alourdi.
Ce blocage remonte à la grande manifestation qui avait eu lieu à Tahrir, et qui réclamait la démission du gouvernement de l’époque, et aussi le départ des militaires. Au fil du temps, les choses ont évolué, et les manifestants ont décidé, une fois qu’un nouveau gouvernement contraire à leur souhait a été nommé, de bloquer l’accès du siège du gouvernement.
Durant une quinzaine de jours, ils ont campé devant ce siège dans le calme. Il n’y a pas eu d’accrochages. Jusqu’à présent, personne n’arrive à comprendre pourquoi ces accrochages se sont soudainement produits, comme par hasard à la fin de la seconde phase des élections.
Le périmètre du siège du gouvernement et du Parlement est devenu un vrai champ de bataille jonché de débris avec des bâtiments qui flambent. Un combat qui est loin de faiblir et dont l’issue reste incertaine avec charges policières et militaires et contre-attaques des manifestants. Des manifestants qui depuis trois semaines réclament le départ des militaires et la remise du pouvoir aux civils et qui s’opposent au gouvernement nommé par l’armée.
Il a aussi affirmé que son gouvernement n’avait pas eu recours à la violence et ne le fera pas à l’avenir. Un discours rejeté par les manifestants qui accusent les forces de l’ordre d’avoir dépêchés des agents habillés en civil pour les bombarder de gros pavés et leur tirer dessus du haut des bâtiments gouvernementaux.
Les violences durent depuis pratiquement 48 heures, depuis que les autorités ont cherché à dégager le siège du gouvernement, pour que le Premier ministre puisse y siéger. Dans la nuit, il y a eu des jets de pierres, du haut de bâtiments publiques, sur les manifestants, qui ont répliqué par d'autres jets de pierres, et le bilan s’est alourdi.
Ce blocage remonte à la grande manifestation qui avait eu lieu à Tahrir, et qui réclamait la démission du gouvernement de l’époque, et aussi le départ des militaires. Au fil du temps, les choses ont évolué, et les manifestants ont décidé, une fois qu’un nouveau gouvernement contraire à leur souhait a été nommé, de bloquer l’accès du siège du gouvernement.
Durant une quinzaine de jours, ils ont campé devant ce siège dans le calme. Il n’y a pas eu d’accrochages. Jusqu’à présent, personne n’arrive à comprendre pourquoi ces accrochages se sont soudainement produits, comme par hasard à la fin de la seconde phase des élections.